La guerre, symbole de l’ambition et du désir qu’a l’homme de contrôler le destin de ses pairs. Depuis que l’homme est en mesure de s’armer et de former des groupes unis sous une même bannière, la guerre n’a fait que s’accroître. S’élargissant au fil des siècles pour toucher des régions et des peuples de plus en plus étendus.
Les âges ont défilé les uns après les autres, la pointe de la technologie étant toujours développée principalement par la volonté de mort et de destruction. Siècle après siècle la technologie à évoluée, devenant de plus en plus meurtrière, mais l’homme lui, est resté aussi sauvage qu’à l’aube des temps.
Ce n’est qu’au 20ème siècle que la guerre a commencé à s’enhardir d’une manière démesurée, à la manière d’un brasier qui demanderait un nombre croissant de victimes pour s’épanouir, et grandir encore. Une première, rapidement suivie d’une seconde Guerre Mondiale embrasa l’Europe, puis l’Asie, impliquant la majorité des peuples humains dans ce gouffre de violence. Jamais alors les innocents n’avaient eu à payer un prix si important au profit d’une poignée d’homme, des leaders avides de pouvoir. Disciples de la Guerre, livrant toujours plus de soldats et de civils sur l’autel de la violence en guise de sacrifice.
Puis vint la bombe nucléaire, Hiroshima, Nagasaki, deux noms qui resteront dans les mémoires comme le début de la fin du monde civilisé. Certes dans un premier temps ce summum d’une technologie des plus meurtrière permit de sauver de nombreuses vies. Son avènement mis fin à la montée en puissance incontrôlable de la violence. La guerre devint froide, elle avait perdu son aspect purement militaire et physique. C’était à présent un simple combat entre des mouvements idéologiques, qui trouvèrent d’autres moyens de prouver leur supériorité sur le monde. La course à l’espace en étant un des plus flagrant exemple. Les plus optimistes envisagèrent alors la fin définitive de la guerre, sa disparition pure et simple des mœurs humains. Il paraissait absurde qu’un nouveau conflit puisse éclaté, car celui-ci conduirait le monde et l’humanité à sa perte.
Mais la Guerre n'avait pas prononcée son dernier mot, si elle ne pouvait plus pousser les hommes à se battre dans l'idée de conquérir des territoires, tel que c'était le cas auparavant, et bien il fallait qu'elle trouve un moyen plus insidieux. Ce qu'elle ne tarda pas à faire, semant lentement le trouble au sein des population par le biais d'attaques terroristes de plus en plus fréquentes. Elle sema la confusion dans les esprits, s'efforçant de leurs ôter toute raison. Rapidement des personnes puis des états furent accusés à tord d'être auteurs de ces attentats. Elle renforça le trouble par le biais des journalistes, les poussant à être de plus en plus virulents et incisifs. De sorte que la presse se changea rapidement en une propagande nationaliste, défendant à qui mieux mieux le coté qu'elle avait choisit.
Ceux qui avaient cru éviter le pire au terme de la Guerre Froide furent horrifiés de s'apercevoir qu'en quelques années à peine, ce vieux conflit d’intérêt refaisait surface. Avec d'un coté les états-unis d’Amérique accusant fermement les états autrefois communistes de porter assistance aux terroristes Islamistes. Et d'un autre coté les pays victimes de l'accusation criant au complot américain visant à réduire au silence ses rivaux pour dominer le monde.
Il n'avait fallu qu'une trentaine d'années depuis la chute de l'URSS pour que le monde se retrouve à nouveau au bord du précipice. Il suffisait d'une simple petite goutte d'eau pour que le vase, déjà plein à raz bord, déborde et conduise irrémédiablement au chaos. Par chance, si l'on puis dire, les programmes de désarmement avait fortement réduit le nombre d'ogives nucléaires en possession des grands états de ce monde. Cela dit ces mesures ne faisaient en rien mention des armes bactériologiques, malgré leur impact tout aussi désastreux sur l'avenir de l'humanité. Ce type d'arme avait commencé à fleurir aux alentours des années 2015-2020, tout le monde en avait en sa possession. Qui plus est les laboratoires avait rivalisé d’ingéniosité pour créer des bactéries et virus parmi les plus virulents, sans même se soucier de l'impact qu'ils pourraient avoir par la suite. On leur avait demandé d'élaborer des armes pour tuer, ce qu'ils s'étaient contenté de suivre à la lettre. Tout était désormais en place pour un désastre à l'échelle mondiale.
Le 24 avril 2027 une organisation terroriste Ukrainienne parvint à s'emparer d'ogives nucléaires soviétique pour faire pression sur la Russie dan le but d'obtenir une somme faramineuse de dollars. La Russie ne parvint pas à se résoudre à un accord et dépêcha aussitôt ses forces armées pour résoudre le problème. La réactions des terroristes fut immédiate et les missiles s'envolèrent en direction des l'Europe proche. En raison de la tension internationale ce geste ne fut pas identifié comme terroriste par les victimes du bombardement, tous pensèrent à une attaque lancé par la Russie.
A ce moment précis, la Guerre venait d’obtenir sa plus grande victoire sur l’humanité. De tout les horizons des missiles quittèrent le sol, s’entrecroisant dans les cieux au sein d’un véritable balai d’apocalypse. Les champignons nucléaires fleurirent par centaines sur toute la surface du globe, balayant des villes entières. Pire encore, les armes bactériologique furent bien plus nombreuses, déversant des milliers de forme de micro-organismes mutés spécialement dans le but de détruire la vie.
Cependant l’homme, en tant que créature, n'avait pas dit son dernier mot. La grande faculté d'adaptation de la vie fit son oeuvre, en mal plutôt qu'en bien. L'homme tel qu'on l'entendait avant le désastre avait presque été rayé de la carte, mais pas tout à fait. Une poignée de survivants arpentaient encore le sol terrestre, découvrant un monde à jamais transformé. Ils s'attendaient à découvrir des milliards de morts et en quelques sortes c'est ce qu'ils découvrirent. Mais ils ne se seraient jamais douté que les "morts" puissent se déplacer et qui plus est, qu'ils veuillent s'en prendre aux survivants. Car tel était désormais l'appellation que l'on donnerait aux humains d'autrefois, ceux n'ayant pas mutés, ceux ayant conservé une petite part d'humanité. Des êtres pour qui le hasard de la nature avait permit de s'en sortir, de ne contracter aucune maladies ni aucune mutation d'importance. Certains étaient quelque peu étrange certes, ils étaient changés, certaines facultés autrefois cachées se révélaient en eux. Mais ils étaient bien humains, leur désir ne se résumait pas à dévorer son prochain. Contrairement à la masse de ceux qui furent rapidement qualifier de morts-vivants, de zombies. Dénué de raison pour la plupart d'entre eux, ne songeant plus qu'à se nourrir de chair fraîche, non corrompus. Sans doute pensaient ils qu'en se nourrissant de gens sains, ils pourraient le devenir à leur tour. Comme si quelque part au fond d'eux, un vieux souvenir de leurs humanité passée les poussaient à vouloir redevenir comme avant, quel qu'en soit le moyen.
Nous sommes en 2027, quelques semaines à peine après le désastre qui a touché notre planète. Vous ne savez pas comment cela se peut mais vous n'avez nullement été atteint par les maladies affreuses qui, renforcées par les radiations, ont transformés vos semblables en d'horribles créatures qui n'en veulent qu'à votre chair. Votre seul but est de tenir jusqu'au jour suivant, de survivre, quel qu'en soit le moyen. Dans ce monde cruel où la moindre faute est fatale, vous allez devoir faire preuve d’ingéniosité pour vous en sortir. Votre seule solution sera de trouver d'autres survivant comme vous afin de prolonger votre maigre existence. Sans quoi à la moindre incartade, vous finirez dévoré vivant, ou pire vous rejoindrez le rang de ceux qui n'ont pas eu votre chance. Telle est la dure loi de notre monde que les survivants se plaisent désormais à nommer "Hysteria".