Prénom et Nom : Rafaël Novosky
Diminutif : Ralf
Age : 29 ans
Sexe : Masculin
(Ex) Pays de naissance : Ukraine
Tableau de caractéristique :| CC | CT | F | E | Ag | Int | Per | Fm | Vol | Char | PB |
| 3 | 6 | 4 | 5 | 5 | 3 | 4 | 3 | 6 | 3 | 8 |
Particularité Physique (naturelle) : Sourire de l’ange
Description Physique :Rafaël atteint la barre des 1m80. La vie qu’il a mené a forcé ses muscles à se développer pour mieux s’adapter aux tâches quotidiennes, telle que la fuite, l’exploration ou encore le combat. Il garde donc une carrure d’épaule légère mais avec des muscles formés et séchés.
Son corps est entièrement recouvert de micro-cicatrices, mesurant à peine quelques millimètres chacune, dont seul son visage sali est épargné. Ses traits fins le rajeunissent de quelques années. Sa barbe est mal taillée et sa chevelure brune et grasse est littéralement coupée au couteau. Des sourcils légers surplombent ses yeux verts et ses fines lèvres sont ornées d’un sourire de l’ange : cicatrice partant des coins de la bouche pour finir au niveau des articulations de la mâchoire. Ce qui lui donne une aura sombre et malveillante non justifiée.
Son visage, d’effroi pour beaucoup, l’oblige à le cacher la plupart du temps.
Description Morale :Malgré son traumatisme d’enfance et l’état actuel du monde, Rafaël est resté une personne assez équilibrée par rapport à la moyenne actuelle. S’étant habituer à son nouvel environnement, il n’a aucune pitié envers ceux qui veulent du mal à ses seules attaches ou à lui-même. Il peut même se montrer très sadique envers eux pour leur faire « comprendre » l’erreur qu’ils ont commise.
Toujours poussé par la survie, il n’hésite pas à piller ou à voler, mais toujours le plus discrètement possible afin d’éviter le conflit et éventuellement la mort d’innocents.
Il s’intègre généralement bien dans les communautés et s’attache vite aux personnes qui l’acceptent.
Biographie :Rafaël Novosky est né peu avant l’avènement du Grand Cataclysme. Il vivait avec ses deux parents en Ukraine, à Pripyat, ville ouvrière se situant à seulement deux kilomètres de Tchernobyl, dans la zone d’exclusion de la centrale accidentée. Les autorités ont confirmé la décontamination du sol et qu’après soixante-dix ans il était sûr d’y vivre et d’y commercer.
Enfant pauvre de parents issus de la classe ouvrière, l’un de ses terrains de jeu favori était l’usine où travaillait son père, ceci pour deux raisons : la première était l’enchevêtrement de métal permettant l’escalade et de faire des jeux en hauteur, puis en grandissant le jeune Rafaël s’intéressa plus à ce que faisait son père, assembler des armes, et fut prit d’un engouement pour ces objets permettant d’ôter ou de préserver la vie. Son père lui appris le maniement de base d’à peu près toutes les armes qui passaient par l’usine, c'est-à-dire environ tout ce qui était fusil d’assaut, fusil de sniper ou encore pistolet et fusil à pompe. Un autre de ses terrains de jeu était le sarcophage de Tchernobyl. Son père lui interdisait ce lieu pourtant si fabuleux à ses yeux naïfs car depuis de nombreuses années son entretien avait cessé, l’investissement n’étant pas justifié par rapport aux risques que son effondrement représentait à cette époque.
La vie de Rafaël n’était pas un compte de fée, mais il se plaisait de sa situation, ne connaissant rien d’autre que la pauvreté et aidé par l’innocence de l’enfance. Seulement ça n’allait pas durer car le cauchemar allait bientôt arriver, pile le jour de ses neufs ans.
Dans sa famille les anniversaires restaient très succins : une bricole achetée pas trop chère au receleur du coin et une galette industrielle comme gâteau. Aucune boisson. A part de l’eau potable. Mais Rafaël s’en contentait parfaitement. Le jour de ses neufs ans ce fut différent. Toute la famille était scotchée devant l’écran de télévision grésillant. Les dirigeants de l’Union Européenne annonçaient à la population le déclenchement de la Troisième Guerre Mondiale, et que l’évacuation vers les abris anti-nucléaire devenait urgente. Sans attendre ses parents firent quelques valises et partirent de la maison en le conduisant vers les camions d’évacuation. La panique avait déjà gagné les rues et si certains s’adonnaient au pillage, d’autre luttaient férocement pour se faire une place sur les camions. Les soldats en charges dissuadaient à coups de feu les plus inhumains qui tentaient d’arracher leur place à des enfants ou à des femmes enceintes. Des rixes éclatées un peu partout. La famille de Rafaël se mit à courir vers les camions déjà sur le départ. Ils accélérèrent jusqu’à s’en faire éclater les poumons. Mais sa mère ne pouvait plus tenir plus le rythme et les jambes de Rafaël devenaient lourdes. Son père le prit alors dans ses bras et donna ses derniers souffles pour rattraper un des camions. En vains. Ils allaient bien trop vite. Ce qui signifia la fin de tout espoir dans l’esprit du père. Comme pour confirmé sa pensé, un groupe de pillard commença à les entourait, les reluquant comme des hyènes le feraient pour une proie. Le cri de la mère loin derrière eux les affola. Elle se faisait emmener dans une ruelle par deux hommes aux rictus sadiques. La folie régnait désormais dans les rues et le père de Rafaël était coincé. Il ne pouvait pas porter secours à sa femme le suppliant pourtant. Il ne pouvait pas laisser son fils aux mains de ses barbares. Ces derniers refermaient le cercle petit à petit. Une seule solution s’offrit à lui. Le sacrifice. « Cours Rafaël ! COURS ! » hurla le père en se jetant sur le pillard en face de lui. Rafaël ne se fit pas prier et prit ses jambes à son cou, filant le plus vite qu’il pouvait hors de ce cauchemar.
Au fil de sa course il prit conscience de la réalité. Son père. Sa mère. Ils étaient tous les deux morts ou le seraient bientôt. Il éclata alors en sanglots, injuriant ce dieu maudit que toute la planète vénérait inutilement. Un des pillards s’était lancé à sa poursuite et commençait à le rattraper. Rafaël hurla entre deux sanglotements pour se donner du courage et pousser ses capacités au maximum. Il commençait à semer le poursuivant ce qui lui redonna le sourire et une volonté encore plus forte de survivre. C’est en se retournant de nouveau qu’il découvrit avec effroi que son persécuteur, enragé par sa fuite, avait lui aussi augmenté la cadence et lui mangeaient à chacune de ses foulées un mètre de plus. Les larmes imprégnèrent aussitôt ses yeux emplit d’un désespoir profond. Ses forces le lâchèrent peu à peu. Les battements de son cœur résonnaient dans son crâne et ses yeux se brouillèrent. Il se laissa tomber en pleine course sur le goudron de la ruelle, comme s’il venait de mourir sur l’instant.
Le pillard finit par remonter à son niveau. « Tu vas m’le payé petite merde ! Tu crois pouvoir me fuir comme ça ?! Je vais t’apprendre MOI ! » sur ces mots il sortit un canif de sa poche et prit la tête du jeune inconscient par les cheveux. Il plaça la lame sur le coin de la bouche de l’enfant et d’un geste précis lui entailla de quelques millimètres. La jeune victime se réveilla en criant de douleur, ce qui agrandit l’entaille jusqu’à l’articulation de sa mâchoire, libérant un flot de sang. « Plus qu’une ! » commenta le tortionnaire en s’appliquant à reproduire la même atrocité de l’autre côté. Elle eu le même effet su l’enfant qui hurla en se tordant de souffrance. « Et voilà ! T’as un joli p’tit sourire tout neuf mon gars. Maintenant crève ! » ragea le pillard. Il arma son bras tenant le canif, et fendu l’air en direction du thorax du désormais orphelin.
Ses yeux s’entrouvrirent, laissant s’infiltrer les rayons du soleil. Rafaël se leva en sursaut. Encore sur ses gardes et prêt à détaler au moindre danger. Il balaya la ruelle de regard. Dans un sens comme dans l’autre, rien en pouvait être perçu comme un danger. Maintenant détendu, une intense fatigue se manifesta d’un coup. Il sentit aussi la douleur aigüe qui traversait ses joues. Il les sonda avec ses mains. En touchant les plaies ouvertes, la douleur s’accentua et lui fit crisper la mâchoire, rendant la douleur encore plus intense. Il s’effondra sur le sol et versa quelques larmes en hurlant intérieurement sa rage. Il frappa le sol de son poing pour évacuer de cette éprouvante torture. Après quelques minutes il se calma et releva la tête. Ce qu’il découvrit l’apeura : son poursuivant était là, allongé sur le dos, son canif planté en plein milieu du front. Il était mort. Ça Rafaël en était certain. Mais comment ? C’est bien ça qui le fit transpirer de peur. Il s’approcha prudemment du corps et tira sur le canif planté dans le crâne de son défunt agresseur. En le retirant un filet de sang coula en dehors de la plaie. Il préférait être armé si on le prenait en chasse de nouveau. Il porta le couteau à ses yeux. C’est alors qu’il remarqua que sa main était entièrement recouverte de minuscules croutes. Il les arracha vigoureusement, comme s’il tentait de chasser une colonie de fourmis. Elles tombèrent facilement mais laissèrent à chaque fois une cicatrice. En remontant sa manche il découvrit que c’était tout son bras qui en était recouvert. Il vérifia son torse et son autre bras : exactement la même chose. Tout son corps était recouvert de micro-cicatrices et il ne savait pas pourquoi. Mais le plus urgent n’était pas là. Il devait décamper et se trouvait un abri sûr.
Après de nombreuses errances, Rafaël tomba sur une femme qui lui apporta aide et protection. Elle faisait office de mère de substitution pour le jeune garçon. Il grandit jusqu’à l’adolescence auprès de cette brave femme qui apportait son aide à tout ceux qui en recherchaient. Durant ces années il réapprit ce qu’était la compassion, l’amour et l’amitié. Il apprit à se sociabiliser et calmer sa crainte envers tous les étrangers qu’il pouvait rencontrer, discernant les bons des mauvais, du moins il essayait. Il apprit les rudiments de survie et perfectionna l’enseignement de son père sur le maniement des armes. Il s’entraina dur pour courir toujours plus vite et plus longtemps. Il s’exerça à l’escalade et à l’exploration en terrain dangereux. Puis il tentait, quand cela était nécessaire, de voler dans la poche des autres.
Il quitta la protection de la bienfaitrice le jour de ses seize ans. Il partit en quête d’aventure et d’expériences nouvelles. Il tomba aussi bien sur des gens bienveillants que sur des pillards du même type que ceux qui avait détruit son enfance et sa vie. Vivant comme un explorateur nomade, vendant et achetant tout ce qui lui était nécessaire pour survivre, comme investir dans du nouvel équipement ou louer un abri pour le mois ou la semaine.
En passant par un bar près de Kiev, une rumeur courue à son oreille. Elle parlait d’un eldorado pour les survivants de l’hiver nucléaire, situé à Paris d’après les dires. Une simple légende ou une réalité ? Rafaël décida de vérifier par lui-même. Ce qui était sûr, c’était que cette rumeur faisait naitre un nouvel espoir dans son cœur. Il espérait tellement qu’elle soit vraie, qu’il pourrait enfin vivre une vie normale faite de bonheur et de simplicité. Il pourrait peut être même fondé une famille. D’innombrables projets et espérances avaient déjà envahi son esprit. Mais avant d’en arriver là il devrait traverser pratiquement toute l’Europe.
C’est le jour de ses vingt-neuf ans qu’il décida de tout quitter pour tenter sa chance. Il prépara son paquetage et se mit en quête de cet eldorado.
Durant son périple il traversa la plupart du temps des no man’s lands. Parfois y rencontrait-il des survivants devenus complètements fous. Parfois les volait ils quand ce n’était pas trop risqué. Pendant ce périple il vit d’horribles choses : des personnes s’adonnant au cannibalisme ou autres atrocités dont seul l’Homme est capable, des humains et des animaux aux déformations dérangeantes. Certaines de ces bêtes avaient complètement mutés et n’avaient pratiquement plus rien en commun avec leur précédente nature. Rafaël préférait éviter ce genre de créatures. Et au bout d’un certain temps ils faisaient partit du paysage, un paysage horriblement mortel.
Ses péripéties lui permirent de parfaire son expérience au fusil et de mettre en pratique son entrainement de survie. Il rencontra quelques personnes saines d’esprit qui l’aidèrent à s’orienter et à poursuivre son voyage. Au bout d’environ deux mois de marche, on lui apprit qu’il était enfin arrivé en ex territoire français.
Situation actuelle :Enfin arrivait en France avec pour seul bagage un vieux sac à dos sur sa fin de vie. Il avait réussis à récupérer un SV-99 avant de partir de Kiev, ainsi qu’une trentaine de cartouches dont il lui en restait maintenant plus que vingt et une. Il avait toujours le canif de son enfance, à la fois souvenir du passé et son arme de vengeresse.
Quelques rations de pains rassis et de légumes en conserve seraient surement ses prochains repas.
A part des bottes usées, un treillis, un long manteau à capuche et un foulard cachant ses cicatrices, il ne possédait pas plus de biens.
Il était désormais en France. Oui mais où en France. Il essaya de se renseigner sur cette question, savoir dans quelle direction devait-il se diriger.
[HRP : NEUTRINO, je te laisse le soin de choisir où me faire commencer. Comme ça si tu veux que nos persos se rencontrent ce sera déjà plus possible.]----------------------------------------------------------------------------------
Compétences :- Résistance aux radiations
- Connaissance générales (Avant-guerre)
- Connaissance générales (Armes à feu)
- Réparation (Armes à feu)
- Survie
- Natation
- Escalade
- Orientation
- Larcin
- Fouille
Talents :- Blasé (résistance à la folie)
- Rechargement rapide
- Sprint
- Défiguré (-1 Char)
Mutations :Aucunes.
Pouvoirs :(Gardé secret).
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