Ellana Naliae

Description Physique :
En cours de correction

Description Morale :
En cours de correction


Biographie :
Les parents d’Ellana, deux éminents spécialistes français dans le secteur des implants bioniques, s’installèrent tous les deux en l’an 2145 à Pau, où deux emplois dans une importante société pyrénéennes les attendaient. Ils s’étaient rencontrés pendant leurs études dans un grand complexe scientifique de la région parisienne, enseignant à peu près n’importe quel métier en rapport avec la biologie ou l’informatique.

Avec la montée des tensions entre les grandes puissances de ce monde, les gouvernements devinrent plus méfiants envers les autres alliances politiques. Qu’importe, ces deux tourtereaux n’était pas énormément inquiétés, l’U.E était une grande puissance ne désirant que la paix. Malgré une tension allant crescendo, le couple donna naissance à Ellana en 2153, preuve de leur profond amour.

Ellana grandit ensuite pendant trois paisibles années parmi les autres bambins de son âge, s’émerveillant chaque jour des objets qui l’entouraient. Ses jouets, véritables systèmes électroniques, lui permettaient d’apprendre à son rythme les savoirs élémentaires : lire, compter et bien sûr s’amuser. Tout allait donc pour le mieux, jusqu’à ce jour de décembre 2156, où les sirènes d’alertes retentirent, invitant les habitants de tout le pays à se rendre dans les abris anti-atomiques les plus proches. Seuls les plus qualifiés acquirent une place, le nombre restreints d’abris obligeait à procéder à un filtrage démographique. C’est ainsi que commença, à trois ans, la vie souterraine d’Ellana Naliae.

L’organisation des abris fut très vite assurée par un personnel compétent et chaque famille se vit assigner un petit logement qui serait désormais le leur pour de nombreuses années. Comme il est commun aux enfants de cet âge, et après une période de trouble, Ellana reprit rapidement ses marques et s’adapta à son nouvel environnement. Ses souvenirs de l’extérieur étaient encore nets dans son esprit, et elle ne se rendait pas compte combien il lui manquerait au fil des années.

Les années se confondaient les unes dans les autres au sein de l’abri souterrain, les journées étaient rythmée par la monotonie des lumières automatiques et les divertissements se déroulaient uniquement en intérieur, heureusement qu’Ellana n’était pas claustrophobe.

Aux alentours de ses 11 ans, elle commença à ressentir la nostalgie des paysages verdoyants de sa région et son envie de quitter cet abri la rongeait lentement, s’insinuait peu à peu en elle, à l’image d’une gangrène.
A l’âge de 16 ans, Ellana dut choisir le rôle qu’elle exercerait dans l’abri, tout le monde devant se rendre utile dès que possible. Bien que cela choqua gravement son entourage, qui ne comprenait vraiment pas sa décision, la jeune adulte choisit la voie militaire, elle s’entraîna au tir dans la section destinée à la sécurité de l’abri. Ellana acquit rapidement une bonne maîtrise des différentes armes qui lui tombaient dans les mains, excellant surtout avec les fusils de précisions. Ces derniers devinrent rapidement son arme de prédilection, bien que les armes à feu légère comme les pistolets mitrailleurs ou les revolvers l’attiraient également. Ses parents tentèrent bien évidemment de lui enlever ce projet fou de la tête, une jeune adulte encore dans la fleur de l’âge s’occupant de protéger ses concitoyens, cela était au-delà de leur entendement.

Mai 2172, plus que qu’un mois avant qu’elle soit officiellement nommée chef d’une escouade, Ellana trépignait d’impatience devant les jours qui s’écoulaient, même si ses parents si opposaient, son statut de majeur lui autorisait ce choix. Son habilité au tir était désormais excellente, ce qui étonnait nombre d’individus misogynes. Elle espérait d’ici quelques années discuter avec des survivants français à l’extérieur. Ellana commença même à économiser discrètement afin de s’acheter un bon équipement pour sa sortie définitive de l’abri, après tout, sa survie était essentielle. Elle étudia avec soin les cartes des régions de France, et planifia un itinéraire vers Paris, où selon la rumeur quelques communautés s’étaient bien développées.

Encore quelques mois avant son départ définitif, Ellana s’occupait des derniers préparatifs de son voyage afin d’être prête le jour J. Mais une première surprise l’attendait, ses parents, qui économisaient depuis son envie de partir, lui offrirent un cadeau bien spécial : une paire d’implants bioniques pour ses yeux. Cette annonce surprit tout d’abord la jeune femme, qui s’étonnait de ce revirement de situation, elle s’attendait à se voir rejeter par ses parents, à ce qu’ils prennent sa décision comme irresponsable, en effet, ils étaient les deux seuls habitants de l’abri à qui elle avait révélé son plan. Mais non, ils ne lui avaient pas avoué pour ne pas l’encourager, mais ils partageaient eux aussi cette envie de sortir pour retrouver le monde extérieur. Leurs salaires élevés de chefs du service d’implants bioniques assuraient à Ellana une certaine aisance question argent.

Ellana accepta de bon cœur ce « cadeau », elle se disait que cela lui servirait à la fois pour sa survie et en guise de souvenir lors de ses périodes d’isolement. L’opération se passa bien, elle fut pendant un mois relevée temporairement de ses fonctions, le temps de rééduquer ses yeux à leur nouvelle acuité visuelle. Elle distinguait maintenant des objets très lointains, comme si elle portait des jumelles réglables en permanence, on lui assura qu’elle voyait à peu près aussi bien qu’un aigle. Mais une autre caractéristique majeure, et beaucoup plus intéressante, fut qu’Ellana voyait désormais parfaitement la nuit, les capteurs électroniques de ses yeux perçaient les ténèbres de la nuit.

Premier jour de l’année 2176, Ellana fit ses adieux discrets à ses parents après avoir acheté tout l’équipement nécessaire pour sa survie avec entre autres de la nourriture en conserve et autres ustensiles indispensables (mini-appareil multifonctions au poignet, armes et munitions) dont un solide sac militaire permettant d’accrocher un fusil sur le côté et pourvus de nombreuses poches. Un confortable sac de couchage trouverait sa place au sommet du sac. La jeune femme était surexcitée, elle allait enfin retrouver l’extérieur qu’elle convoitait temps, bien qu’elle s’attendait à ce qu’il soit hostile.

Ellana attendit le soir lors de la relève entre l’équipe de jour et de nuit, elle savait que c’est à ce moment que l’attention serait la plus relâcher. Le passe d’ouverture d’urgence de la porte principale était profondément enfoncé dans sa poche, elle était une des rares à avoir ce pouvoir comme chef de la sécurité. Rien ne restait dans son logement comme trace de son passe, elle avait tout préparé avant de partir pour limiter le travail de rangement qu’engendrerai son départ. Elle se glissa subtilement dans les zones d’ombres du complexe et s’approcha de l’emplacement du compteur électrique de la zone proche de la sortie. Un rapide coup de tournevis suffit à exhiber la poignée de coupure qu’elle baissa silencieusement quand personne ne pouvait la voir. Le maelstrom d’incompréhension qui déferla dans la section parvint rapidement à ses oreilles, elle savait qu’elle avait peu de temps avec l’enclenchement du circuit secondaire.

La porte blindée en acier blindé dominait Ellana de tout son haut, elle activa l’ouverture hydraulique de la porte, en cas d’urgence cette dernière pouvait s’ouvrir sans courant. Les alarmes ne retentirent pas et personne ne la voyait sortir, elle patienta calmement que la lourde porte lui ménage un espace suffisant pour pouvoir quitter sa prison souterraine. Dès qu’elle fut sortie, un frisson la parcourue quand Ellana vit les montagnes extérieures : une végétation très dense de conifères très serrés les uns par rapport aux autres couvrait la zone. En dessous des cimes, une sorte de crépuscule persistait en permanence. Dans le ciel, on pouvait distinguer au loin la noirceur d’un orage, et l’odeur bienfaitrice d’herbe humide renseignait son observatrice sur sa puissance : quelques arbres étaient tombés et certains lits de petits ruisseaux débordaient littéralement. Mais il ne fallait pas perdre de temps, elle entendait déjà les alarmes sonner et dans peu de temps les membres des différentes équipes de sécurité apparaitraient. Elle s’engagea dans les ténèbres de la forêt, son compteur geiger restant bien en dessous de la quantité de radioactivité dangereuse.


Situation actuelle :
Ellana se trouve peu après la ville de Pau, aux alentours de la ville d’Aire sur l’Adour, environ 55km au nord du Pau selon les cartes qu’elle avait étudiées. Cela ne faisait qu’une semaine que la jeune femme était sortie de son abri qu’elle ressentait déjà la fatigue du voyage. Elle partait droit vers le nord, mais elle s’avait déjà qu’un long périple l’attendait.