Autoroute A-10 près de Longvillier [Départ : Kevin Freimann]

MJ Messages : 377 Date d'inscription : 09/01/2011

Depuis son arrivée miraculeuse à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle, tout était allé de mal en pis pour Kevin. Aussi incroyable que cela puisse paraître, la capitale française n'avait pas été touchée par les bombes nucléaires grâce au formidable système de défense érigé à cet effet tout autour de la ville.

A son arrivée en avion les journaux était encore actif, affichant des images effroyables sur les écrans géants. Il était resté un long moment stupéfait devant des vidéos montrant des villes à demi rasées par les explosions. Berlin, Moscou, Washington, Pékin... des portions entières de ces villes n'étaient plus de ce monde. Pire encore, cela n'était pas vérifié mais certaine rumeurs commençait à courir à propos de maladies étranges se rependant à une vitesse incontrôlable. Les informations affirmaient que les symptômes était encore mal connus mais Kevin put tout de même voir des vidéos amateur saisissante où des êtres humains semblaient avoir des comportement de bête. De quoi avoir froid dans le dos.

Le voyageur s'était alors dépêché, lui contrairement à d'autres savait ce qui pouvait avoir lieu. Il avait alors loué une voiture, une golf noire, afin de pouvoir continuer sa route en direction de la région poitevine. Hélas les routes étaient encombrées de partout, un véritable capharnaüm. A la radio les nouvelles étaient terribles, on parlait de rentrée en guerre, de population anéantie à certains endroit du globe et encore cette rumeur tenace concernant d'autre endroit. Plus le temps passé et plus les médias conseillait aux gens de rester chez eux en attendant de nouvelles directives. Visiblement personne en Europe ne semblait informé de ce qu'il s'était passé en Afrique.

Malgré son arrivée remontant à deux jours il n'avait parcouru qu'une distance ridicule, il se trouvait toujours sur l'autoroute A-10 dans un bouchon interminable. D'après le GPS dont était équipé le véhicule il se trouvait près de Longvillier en banlieue parisienne. C'est à ce moment là que la situation prit une autre tournure qui n'était pas sans rappeler quelques souvenirs à Kevin.

La circulation avançait si lentement qu'il coupait le moteur afin de préserver l'éssence, il n'était par ailleurs pas le seul à faire ainsi. C'est alors que retentit au loin un cri, plus bas sur l'autoroute, certainement assez loin. Il fuit suivit d'un autres, et d'un autres. Jusqu'à ce qu'il ne puisse plus les compter et qu'une clameur composé de cri de frayeur lui parvienne depuis les voitures situées loin devant. Quelques conducteurs alarmés commencèrent à sortir de leurs véhicule pour voir ce qu'il se passait.

Messages : 53 Date d'inscription : 09/01/2011

Les informations des journaux ne le surprirent pas vraiment. Il s'y attendait, après ce qu'il avait vu. Il regretta la mort de tous ces gens, se redemanda encore comment certains peuvent en arriver à provoquer cela... Il réfléchissait à cela quand quelque chose d'anormal se produisit sur l'autoroute. Ces cris. Une quantité effrayante. La paranoïa naturelle de Kevin lui rappela que c'était le genre de réaction qui se produirait si les évènement d'Afrique recommençait ici... De toute façon, il n’avancerait pas dans la voiture, et il ne peut pas être trop prudent, se disait-il. Il sortit, jeta un oeil rapide pour vérifier que les choses se passent effectivement comme il le pensait, prêt à détaler vers la première sortie d'autoroute peu encombrée qu'il trouverait, son arme facilement accessible sur le dessus du sac qu'il prit avec lui.

MJ Messages : 377 Date d'inscription : 09/01/2011

En montant à demi sur son fauteuil pour voir au loin, Fedias vit des gens courir dans tous les sens tandis que se faisait entendre à présent des coups de feu. Pour ce qu'il voyait, on aurait simplement dit que des militaires tiraient dans la foule au hasard. Bien qu'il soit loin Fedias entendit claquer des balles perdues non loin sur la carrosserie d'une voiture, le coin commençait à devenir malsain. Ce qui lui fut confirmé lorsqu'il fut soudainement survolé par un hélicoptère de l'armée, il le vit tirer des missiles très en contrebas de là où il se trouvait. Les explosions ne tardèrent pas par la suite, embrasant l'autoroute à quelque kilomètres de là.

Les cris étaient loin, l'action également. Néanmoins tout cela était très suffisant pour que les gens autour de lui se mettent à prendre panique. Certains accélérèrent bêtement, emboutissant les voitures se trouvant devant ou derrière eux. D'autres plus intelligent quittèrent aussitôt leurs véhicules pour se mettre à courir, certains à contresens de la circulation, d'autres en direction du bord de l'autoroute où il commencèrent à essayer de grimper au grillage pour s'échapper. Il y avait des gens qui criaient d'angoisse, des enfants qui pleuraient, d'autres qui ne savait pas trop quoi faire, ne pouvant se résoudre à abandonner leurs affaires et leurs voitures.

A ce qu'il savait, la sortie la plus proche se trouvait à cinq cent mètre en aval, en direction de l'incident. Pour autant ce dernier se trouvait à environ deux ou trois kilomètres de là.

Messages : 53 Date d'inscription : 09/01/2011

"Et m*****, ça commence..." Kevin sortit de sa voiture, adrénaline présente, et se prépara à quitter l'autoroute par les côtés si il en avait la possibilité. Il surveillait toutefois le comportement des voitures qu'il dépassera, au cas où le conducteur serait pris de panique stupide, en se déplaçant à couvert pour éviter les balles perdues. Le mot d'ordre : fuir les concentrations de population au plus vite, en restant extrêmement attentif aux évènements !

MJ Messages : 377 Date d'inscription : 09/01/2011

A cinquante mètre derrière lui, Kevin avisa la camionnette d'un maçon dont la porte coulissante latérale était ouverte. Le propriétaire venait de s'emparer d'une grosse paire de pince et s'approchait en se dépêchant de la clôture bordant l'autoroute, suivit par un groupe d'une vingtaine de conducteur pressés de s'enfuir.

Messages : 53 Date d'inscription : 09/01/2011

Kevin suivit le maçon, surveillant les alentours en permanence. Il préférait rester à l'écart des autres personnes, par paranoïa due aux évènements d'Afrique notamment.

MJ Messages : 377 Date d'inscription : 09/01/2011

Le maçon ne tarda pas à découper un pan de grille par lequel il s'engouffra, aussitôt suivit par les gens proches. Les autres personnes avoisinantes commencèrent à arriver comme des charognards attirés par une dépouille, le passage était étroit et les gens n'y étaient pas encore arrivés qu'ils se bousculaient déjà.

Messages : 53 Date d'inscription : 09/01/2011

"Génial. Ca n'aurait pas pu passer inaperçu ?" Kevin se dirigea dans le camion du maçon dans l'espoir de trouver une pince similaire pour sortir ailleurs.

MJ Messages : 377 Date d'inscription : 09/01/2011

La camionnette contenait de nombreux outils, des pelles, des râteaux, une brouette, des seaux, une tronçonneuse à béton, une disqueuse au diamant et enfin une boite à outil pleine, qui contenait entre autre des tenailles à même de couper le grillage.

Messages : 53 Date d'inscription : 09/01/2011

Kevin réfléchit. Il pourrait peut être en ouvrir une discrètement... Puis il se souvint d'une chose qui l'avait intrigué pendant un long moment. Depuis quelques temps, peu de temps après l'injection du "vaccin" expérimental (selon un rapport, cela correspondait plus à une sorte de virus contre-micro-organismes pathogènes mutants, d'où l'efficacité contre les différentes souches), il avait réussi des bonds assez extraordinaires... Il ne savait pas si il y avait un lien direct entre les deux faits, mais il ne voyait pas comment ce virus aurait pu agir sur ses jambes. Peut être un effet des produits chimiques déversés, auxquels il n'avait été exposé que brièvement jusqu'à ce qu'il mette une combinaison du laboratoire. Il laissa tomber ses réflexions : le temps pressait, et il n'avait pas envie d'attirer l'attention sur lui. Il prit une tenaille, la plus discrète et appropriée qu'il pouvait trouver, quelques outils qui pourraient lui servir si le chaos venait et se dirigea vers un autre point de l'autre coté avec moins de foule pour tenter de s'échapper discrètement, en restant prudent. Il chercherait à faire le trou de façon à pouvoir passer à quatre pattes seulement.

MJ Messages : 377 Date d'inscription : 09/01/2011

Il parvint à ouvrir le grillage sans trop de mal, mais cela lui avait pris un peu de temps. Alors qu'il rampait pour passer sous l'ouverture qu'il avait pratiquée, un homme vint à sa rescousse pour l'aider à passer en lui tenant le grillage.
-"Hey l'ami, laisse moi t'aider !"

C'était un jeune homme de couleur, la vingtaine, arborant un sourire quelque peu dérangeant dans ce genre de situation. Il était accompagné de deux autres jeunes de son âge, certainement un groupe d'amis qui partait en vacance vers le sud au vu de leurs vêtements décontracté.

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Fedias passa le plus vite possible. Les gens si amicaux lui paraissait suspects... Il surveillait ses affaires en passant.
-Merci... Je vous conseille de partir en vitesse d'ici !
Il partit en petite trotte pour fuir la zone, en direction opposé de l'incident, les sens aux aguets.

MJ Messages : 377 Date d'inscription : 09/01/2011

Le jeune homme haussa les épaules et aida ses camarades à passer la clôture. Fedias était déjà loin, s'éloignant des tirs que l'on entendait encore résonner en contrebas. Il entendit même le son caractéristique d'un avion de chasse survoler la zone.

Il se trouvait dans la région des étangs de Bonnelles qui comme son nom l'indiquait possédait de nombreux petit plans d'eau, de plus elle était assez boisé, pour avancer il lui fallait régulièrement traverser une haie plutôt bien garnie afin d'accéder au prés suivant. De temps à autre il voyait des gens fuir tout comme lui, certains hagards, ne sachant trop où se rendre. Il vit même une personne soutenue par une autre, son jean était rouge de sang tout autour de ce qui semblait être une blessure par balle.

Messages : 53 Date d'inscription : 09/01/2011

Kevin réfléchit. Il n'avait pas grand chose à faire : tous les moyens de communications seraient sans doute aussi inutilisables que l'autoroute, et il était dans une sorte de bois dans les environs de Paris. Il ne voulait pas revenir dans une concentration de population, mais il avait besoin d'un abri. Il chercha la direction du nord en fonction du soleil et de la position de la mousse sur les arbres, et partit en marchant, à la recherche de quelque chose qui pourrait l'avancer, comme une grotte, une maison isolée ou une petite route le cas échéant. Il mit également ses sortes de griffes qu'il avait bricolé en Afrique, assez discrètes dans les manches de son manteau, des fois que. Son fusil à pompe restait facilement accessible dans son sac.

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