Tableau de caractéristique : CC | CT | F | E | Ag | Int | Per | Fm | Vol | Char | PB |
6 | 3 | 6 | 6 | 4 | 2 | 2 | 3 | 5 | 1 | 12 |
Particularité Physique (naturelle) : Œil gauche crevé.
Description Physique : Thaur Tryrsonn est grand et assez massif, doté d’une force et d’une agilité très appréciable. Il appartient à la secte des Darth Nihilist, et à ce titre, il cultive l’art du combat de mêlé, dans lequel il excelle. Ses cheveux sont bruns et son visage assez carré. Ses origines vikings expliquent surement son ossature et sa musculature, ainsi que son œil d’un bleu profond. Il est assez bourru, et semble lourd et presque pataud lorsqu’il se déplace, mais la rapidité avec laquelle il manie son épée en combat est surprenante et impressionnante. Son œil crevé est un véritable handicap pour lui, car cela réduit son champ de vision, ce qui peut coûter très cher dans les landes d’Hysteria. Cela ne le gène toutefois plus lorsqu’il combat au corps à corps, car il parvient à anticiper les mouvements de son ennemi et à le comprendre. Thaur a de plus acquis une certaine résistance aux radiations, en raison des longs séjours qu’il a fait à l’extérieurs, et pendant lesquels il a appris à vivre avec les radiations.
Description Morale : Le Borgne est un Darth Nihilist. Il adhère totalement à la doctrine de ce groupuscule, et est complètement convaincu que seul le combat permet à l’homme de progresser. Il recherche donc le combat pour l’affrontement lui-même, sans aucun sans de justice ou d’équité. Tuer des adversaires opposants une résistance, les affronter dans de âpres combat lui procure un plaisir intense. C’est le défi et non la facilité qu’il recherche avant tout dans le combat. Ainsi, tuer un voyou qui violerait une jeune fille innocente ne lui semble absolument pas utile. Le voyou serait sans nul doute vite vaincu, et la Mort mérite qu’on se donne de la peine pour lui offrir des vies.
Thaur est par contre gravement asocial. Il n’aime pas la compagnie des humains, et n’apprécie pour ainsi dire que ses ennemis. De plus, sa culture ses connaissances sont uniquement tournées vers le combat, il est ainsi assez maladroit en public, et peu habile pour négocier, bien que sa détermination soit sans faille.
Biographie :Thaur est né moins de vingt ans avant le Cataclysme nucléaire mondial, dans une famille modeste. Il suivit une scolarité médiocre, qu’il n’acheva pas, et, ne sachant trop que faire de sa vie, il s’engagea dans l’armée et fit ses classes. Il n’était pas intéressé du tout par les possibilités de promotions qu’offrait l’armée, ce qui l’y retenait était autre chose. Surement pas ses camarades, qu’il ne parvenait à comprendre, qui avaient besoin de se droguer pour voir la vie différemment. Lui, pour passer dans un état second, n’avait besoin que de tuer. Pas comme un psychopathe, non, mais à sa manière. Plus il était dur de tuer, plus sa jouissance était grande. Tuer des civils l’indifférait totalement, ne le tourmentait pas le moins du monde, mais il n’y voyait aucun intérêt. Par contre, lorsqu’il s’agissait d’abattre des guérilleros hargneux, qui refusaient de baisser le bras, combien même leur cause était perdue, cela lui procurait du plaisir, et le faisait presque entrer en transe. Il n’était pas question pour lui de faire durer l’agonie de ses cibles, elles méritaient de la dignité, mais leur ôter leur souffle de vie lui semblait être un privilège.
Thaur combattit ainsi quelques courtes années, sur différents théâtres d’opérations, jusqu’au Cataclysme Mondial. Il se trouvait alors stationné dans le sud de l’ancienne France, et eu le temps de se réfugier dans un abri. Très vite, alors que seulement quelques semaines s’étaient écoulées, à rester seul dans sa chambre, à éviter les autres militaires dont les discutions étaient inintéressantes, il voulu sortir. On lui apprit que cela était impossible, que le dehors était totalement contaminé, et il fut contraint de resté enfermé.
Il ne parvenait pas à rester en place, à attendre comme cela enfermé, il avait l’impression d’être emprisonné. Il se rendit également compte que l’envie qu’il avait de tuer devenait de plus en plus intense. Il comprit que c’était une sorte d’addiction, et avait peur de la contrarier. Il devait pourtant se retenir dans le bunker, tenant tout se même à sa propre vie, mais sa santé psychique se dégradait petit à petit. Au bout d’une année, n’en pouvant plus, il s’habilla de nuit, prépara un sac qu’il remplit de provisions, pris son arme, et s’apprêta à sortir. Il décida de commencer par faire un tour par l’armurerie, où il « emprunta » un prototype de combinaison de combat, censée protéger dans une certaine mesure des radiations, bien qu’elle n’ait jamais été testée Il se servit également en munitions, et déroba un pistolet automatique.
Il alla ensuite vers le sas, et vit qu’il n’y avait que deux gardes. Il mit alors un silencieux sur sa Remington, se mit en joue, et patienta. Les deux gardes parlaient ensemble, et Thaur ne pouvait en abattre un sans que le second n’ait le temps de déclencher l’alarme, le mécanisme à verrou étant lent à recharger. Il attendit ainsi quelques minutes, puis l’un des deux gardes se décida à bouger. Le temps sembla ralentir, et Thaur ressentit à nouveau ce qu’il attendait depuis des mois. Le garde se déplaçant allait passer devant l’autre. Thaur avait sa tête en joue. Elle bougeait si lentement… Quand les deux têtes furent alignées, Thaur pressa la détente, et la balle sortit. Elle pénétra sans peine dans le crâne du premier garde, puis se ficha dans celui du second. Tous deux tombèrent dans un bruit sourd sur le sol, tandis que Thaur fut envahit d’une vague de plaisir sans pareil.
Il sortit enfin du bunker, et découvrit l’horreur. Tout était dévasté, des nappes de brouillard aux couleurs inquiétantes et parfois parcourus d’éclairs se déplaçaient à travers le pays à la végétation désormais complètement morte et desséchée. Certains auraient fait demi-tour, mais cela plut à Thaur, qui marchait alors sur sa vingt-et-unième année, fut séduit. Il voyait ici la solitude, et cela lui convenait. Plus d’humains inintéressants à éviter ni à côtoyer de force. La liberté était vraiment ici, à l’extérieur. Thaur passa quelques jours un peu perdu, devant se cacher perpétuellement des orages d'une violence extrême, crachant une pluie glaciale. Il se terrait souvent dans des caves ou sous des gravats de maisons détruites, et parfois dans des grottes. Il sentait les radiations, et pendant les premières années se sentait affaibli. Il peinait à respirer, n’avait pas très faim, maigrissait beaucoup. Mais au bout de longues années, il apprit à vivre avec les radiations. Une sorte d’adaptation, de mithridatisation s’était opérée dans son métabolisme.
Après quelques années d’errance, à vivre en mangeant de petits animaux, ou de vieilles boites de conserves, mais passant plus de temps dans des abris de fortune qu’au dehors, Thaur rencontra un homme étrange. Il portait une cape noire, et une épée à sa hanche. Cela étonna tout d’abord Thaur. Il avait lui-même un couteau, afin de se défendre s’il se retrouvait dans l’impossibilité de se servir de son fusil, mais avoir une épée signifiait que l’on recherchait le corps à corps. Thaur le regardait avec méfiance. Il voyait un peu son arrivée comme celle d’un ennemi, d’un concurrent, et il ne souhaitait pas abandonner son petit abri, qu’il avait commencé à aménager, la zone n’étant pas très radioactive, et relativement épargnée par les violents aléas climatiques. L’individu s’arrêta en face de Thaur, à une trentaine de mètres, et le fixa d’un air sévère et agressif. Thaur en fit autant, et sortit son fusil. Il fit claquer le mécanisme à verrou et se mit en joue, prêt à abattre le nouvel arrivant. Mais ce dernier continuait à le fixer, sans bouger, avec toujours la même expression. Un sourire se dessina sur la bouche de Thaur. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas tué. Cet homme était innocent, après tout, mais il avait un air agressif et dangereux. Ce n’était pas un motif suffisant, mais il y a certaines pulsions qu’il ne faut pas chercher à expliquer, et auxquelles il est doux de succomber. Ainsi, Thaur commença à appuyer sur la gâchette, mais c’est alors que l’individu se mis à courir et fit un bond impressionnant, et se saisissant de son épée alors qu’il n’était pas encore retombé. Il frappa de son épée d’un geste ample, rapide et précis Thaur au visage. Ce dernier sentit la douleur monter, et la colère, la rage, la haine avec elle. Il hurla, et laissa son fusil au profit de son couteau. Cet individu allait mourir. Ce serait dur, il savait se défendre, mais Thaur avait une volonté de fer. Il se releva, son couteau en main, toute la moitié gauche du visage en sang, son œil lacéré. Les deux combattants se tournèrent un peu l’un autour de l’autre, puis Thaur porta un coup à son adversaire. Celui-ci sembla voir venir le coup, et l’esquiva sans aucune peine, un rictus sauvage tordant sa bouche, et tandis que Thaur perdait l’équilibre à cause du coup qu’il portait dans le vide, l’étranger lui assena un violent coup du plat de son épée derrière la tête.
Thaur se réveilla quelques heures plus tard, installé sur sa paillasse dure dans son petit abri. L’homme était là, silencieux, et le regardait.
« Tu ne le savais pas encore, mais tu es des nôtres. La rage qui t’anime n’est pas humaine, tout comme la notre. Elle t’a choisit. Tu es fait pour être un ambassadeur de la Mort. Il te manque cependant plusieurs choses : une épée, un sceaux, mais surtout un entraînement digne de ce nom.Le nombre de Darth Nihilist est déterminé depuis bien longtemps, il ne peut y en avoir plus ou moins, et pour devenir définitivement l’un d’eux, tu devras en abattre un et t’emparer de son épée et de son sceaux. Inutile de te dire que si tu n’apprends pas à te battre, tu es perdu. »
Les paroles de l’homme touchèrent Celui qui serait dorénavant « Le Borgne ». Oui, il aimait tuer, cela lui procurait une jouissance indéniable. Oui, il croyait qu’en combattant, il deviendrait plus fort. Oui, il croyait que par l’affrontement, il parviendrait à s’accomplir.
Les deux hommes restèrent quelques mois ensemble, et Thaur appris l’idéologie des Darth Nihilist. Il apprit également à se battre avec une épée, et développa simultanément sa force physique et sa rapidité, jusqu’à pouvoir rivaliser avec son maître. Son œil gauche crevé l’handicapait beaucoup au début, mais son maître lui apprit à anticiper les mouvements de l’adversaire qui sortaient de son champ de vision. Cependant, sa perception occulaire était très altérée, il voyait moins bien de loin, ce qui le génait parfois pour tirer. Cet handicap l’incita d’autant plus à persévérer dans la maitrise du combat au corps à corps.
Enfin, le jour vint. Il était temps d’acquérir l’arme des Darth Nihilist. Thaur et son maître se mirent en quête d’un de leur pair. Il errèrent ainsi pendant près de deux ans, puis enfin, il trouvèrent un autre Darth Nihilist, qui semait la terreur dans l’ancien massif central, qui n’était plus qu’un désert rocailleux, montagneux et désolé, peint uniquement de nuances de gris plus ou moins sales. Thaur l’affronta avec l’épée de son Maître, comme il était coutume de le faire. Il parvint, au terme d’un long duel à triompher. Il s’empara alors du sceaux du vaincu, ainsi que de sa nouvelle épée, et rendit la sienne à son Maître. Ils se saluèrent, et chacun partit de son côté. Thaur goutait avec plaisir à sa nouvelle fonction, celle d’ôter des vies, cherchant en même temps à devenir à chaque fois plus fort et plus puissant.
Situation actuelle :Thaur s’est depuis mis au service de différentes factions en guerre en temps que chasseur de prime ou qu’assassin. Il y trouve souvent son compte, car les cibles qu’il doit éliminer son souvent assez ardues à tuer. Il s’est taillé une solide réputation dans ce milieu, mais les différents partis hésitent à faire appel à une personne qui les décapitera peut-être le lendemain. Cependant, les services d’un Darth Nihilist sont toujours de qualité. Thaur se plait aujourd’hui à voyager, à aller de vallée en vallée, de contrée en contrée, sans savoir exactement ce qu’il recherche. Il tente de toujours retirer quelque enseignement de chacun de ses combats, portant attention aux techniques de combat déployées en face de lui, et cherchant à chaque fois à s’adapter à ces dernières. Le poids des ans commence tout juste à se faire sentir, mais si sa force physique est sur une pente descendante, elle est toujours au sommet, et son expérience lui est très précieuse, et fait de lui un adversaire redoutable. Ses armes de prédilection sont sa Remington 700, ainsi que son épée cérémonielle, qu’il garde toujours à ses côtés. Il garde également toujours sur lui le vieux M9 qu’il avait dérobé en sortant de l’abri.
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Aucunes.
Aucuns.